La reconnaissance des mots a retenu mon intérêt pour différentes raisons

La reconnaissance des mots a retenu mon intérêt pour différentes raisons:

- elle représente un point critique dans l'apprentissage de la lecture

- elle constitue un traitement spécifique à la lecture

- elle rend compte de processus devenus inconscients chez le lecteur habile car bien automatisés.

Il existe chez le bon lecteur deux procédures de reconnaissance des mots.

C'est le traitement par assemblage, il se différencie en étapes successives:

- l'analyse visuelle, c'est l'identification des lettres et groupes de lettres.

- L'étape graphémique, c'est la conversion graphème/ phonème.

- L'étape phonémique, c'est la fusion des phonèmes.

" Ce traitement, s’il est maîtrisé, accorde une autonomie complète dans la reconnaissance de la forme phonologique des mots et ainsi la possibilité de prendre en compte toutes sortes de mots, connus et inconnus. "

C'est le traitement par adressage. Cette procédure consiste à reconnaître le mot présenté comme un objet familier et à retrouver en mémoire la forme phonologique (orale) correspondant à ce mot. " Ce traitement global repose sur la mémorisation préalable d'informations sur la forme orthographique des mots et sur leur forme phonologique. Le sujet a donc gardé une trace mnésique d'un mot rencontré souvent, il a appris à associer cette information sur la forme écrite du mot avec la forme orale correspondante et avec le sens du mot ." Ces deux voies fonctionnent en parallèle.

Dans le cadre de ma recherche, c'est la voie phonologique qui a retenu mon attention: c'est dans le traitement analytique des mots écrits que la médiation phonologique intervient surtout.